Tout ce qu’il faut savoir sur la plomberie multicouche
Il est important d’innover nos vieilles plomberies fortement usées au fil des années. Pour cela il faut être au courant des derniers matériaux et de techniques dans le domaine. On parle aujourd’hui de la plomberie multicouche.
Comment fonctionne-t-elle ?
Tout d’abord, il fait partie des mêmes catégories de tubes synthétiques de type tuyau en PER. En déduire par son nom, il est composé de plusieurs couches lui apportant des caractéristiques plus précises et particulières. Il a pour avantage des tubes métalliques, comme les avantages du tuyau en cuivre et des tubes synthétiques réunis. Il permet une installation plus facile de la plomberie. L’artisan plombier peut désormais faire son travail sans soudure, en utilisant des raccords à vis principalement. D’autres types de raccordement sont également possibles.
Composition du tube multicouche
Il est principalement composé de 3 couches de l’intérieur vers l’extérieur. Tout d’abord, une couche de PE-X spécifique (PE-X-b ou PE-X-c) qui aide à la réduction de l’entartrage et protège de la corrosion au fil du temps. Ensuite, une couche d’aluminium soudée au laser qui permet la rigidité du tube, sa mémoire de forme et son étanchéité à l’oxygène. Et enfin, une couche de PE-X (b ou c) qui lui offre une protection U. V. Seuls les plombiers professionnels peuvent connaître la capacité et la force de ces matériaux cités. Et d’ailleurs, l’installation ne devrait être faite que par eux pour la fonctionnalité de la plomberie.
Les tubes en PER ou PE-X sont parfois suivis d’une lettre minuscule a, b ou c. Elle correspond au procédé de réticulation employé pour la fabrication :
- a : méthode Engel qui permet une utilisation de raccords à passage intégral.
- b : réticulé au silane.
- c : réticulé par irradiation, laser ou rayon X.